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ça déménage

20 avril 2010
A vous tous je suis redevable. Il est temps de passer à autre chose. Plus loin vers le nord:

Beaucoup de bruit…

17 février 2010

Tapale, pourrais-tu m’aider à « tailler » ma pierre ? Je suis prête.

 

Prête à quoi exactement ?

 

 

Loll une petite danse alors ?

Un pas de deux,

Là où le maître du bal s’appelle :

Sincérité.

 

Mais C. tu as compris j’espère,

Que je ne peux écrire que sous ta dictée.

Tout comme la sève du saule est liée,

Indiciblement liée

A la source qui coule à son pied. 

 

Que la source soit tarie ou bien empoisonnée, et le saule se dessèche.

Et le promeneur distrait qui croit profiter de son ombre, ne voit pas qu’il s’adosse à un tronc vide.

Dans les graines légères confiées au vent, petit-à-petit l’arbre est parti.

 

 

L’horreur est humaine

17 février 2010

J’apprends,      

Donc oui, je commets des erreurs.

Je n’aurai jamais fini d’apprendre,

Je ferai donc encore des erreurs,

Rarement la même deux fois

Car j’apprends, de mes erreurs.

Et tu m’as beaucoup appris.

Sur les rotules (mantra)

17 février 2010

Dans tous ces sujets je vois une question qui me gratte le « je-nous ».

Peut-être pourrait-on voir ce que l’on entend par « nous ».

Autant d’ailleurs que ce que l’on entend par « soi ».

 

Je comprends que tu aies les je-nous qui te grattent, T.

 

Il y a à n’en pas douter autant de nous que de je qui dit nous.

Autant de je que les soi qui les nouent, autant de soi que de jeux en nous.

Autant de nœuds de soie que de joie qui ne s’avoue.

Totem, moi non plus

17 février 2010

Qu’est-ce pour toi un animal Totem ?

 

Qu’est-ce pour moi ? Une représentation culturelle.

 

Une représentation de quoi exactement ?

 

Voilà encore un sujet qui de proche en proche pourrait nous emmener fort loin. Aussi vais-je tâcher de ne pas déborder loll.

Une représentation symbolique (symbolique signifie « qui lie avec »), propre à la première humanité, du lien de filiation entre l’animal et l’homme. Dans cet ordre.

Bwouf.

 

A l’avis, à la mort

17 février 2010

Tu me demandes si j’ai bien compris, ce que je ferais à ta place. Cette bonne blague, je ne suis pas toi ! Je ne sais pas. Tu t’adresses peut-être à la mauvaise personne, à une sorte d’handicapé pour tout ce qui concerne les choses humaines : très mauvais en conseils, autant qu’incapable de jugement moral. Je ne puis te dire que ceci : la nécessité seule guide mes actes. La nécessité de l’évidence. Et il n’est d’autre évidence pour moi, que celle de la beauté. La beauté naît du sens, le sens entendu non comme direction, mais comme effet de la cohérence. La cohérence commence par un seul regard, si simple, vers l’intérieur, vers ce que l’on n’a pas envie de voir.

Hao wasishu, tokesh ké ya on hè?

17 février 2010

Il n’est pas question de tout quitter et d’aller camper en Suisse… Il est question de s’en rendre compte, et de reprendre ce que nous avons donné sans y penser… Il est question de reprendre notre indépendance et notre pouvoir personnel. Il est question de notre responsabilité envers nous-mêmes.

Nous sommes prisonniers d’une machine qui à n’importe quel moment peut s’arrêter. Et quand elle s’arrête nous demandons qu’elle nous sauve… qu’elle vienne à notre secours. C’est fou.

Ca va plus loin, dans nos rapports… la dépendance est partout.

Oui nous nous sommes adaptés tant bien que mal au monde de l’homme (et certains avec plus de succès que d’autres), mais au monde tout court ? Non.

 

Du simple bon sens.

Il est bon que ces choses-là soient dites.

 

Être adapté au monde de l’homme : se conformer à ce qui me rend inadapté ??

Être inadapté à ce monde là, serait alors le signe d’un potentiel d’adaptation prometteur, à ce vaste « monde tout court ». C’est en tout cas le sentiment qui me vient lorsque j’observe certains enfants.

Gaston y’a l’téléfon’ qui son’ (le paradoxe de la troisième oreille)

17 février 2010

Peut-on communiquer avec l’autre ?

Quand je me parle, je parle tout seul.

Quand je te parle, je ne parle pas tout seul mais je m’adresse à moi-même par ton intermédiaire. Je t’en remercie mais je ne communique toujours pas avec toi. 

 

 

 

Et tout est dit.

Donc tu te parles.

Et tu t’écoutes parler.

Et tu t’étonnes de ne pas entendre.

 

Entente.

Et tout est dit encore.

Je ne crois pas que la communication soit histoire de face à face, histoire de sourds ivre chacun de l’écho de ses propres clameurs, pas plus que je ne croie en un amour qui consiste à se regarder les yeux dans les yeux, noyé dans son propre reflet, noyé dans si peu d’eau pourtant à la surface du regard de « l’autre ».

 

Bien souvent nous confondons non seulement les actions, mais encore les directions. Et quand enfin l’on comprend qu’il est utile de se taire pour écouter, voilà qu’on n’écoute pas la bonne personne.

Si je ne sais me taire…

Si je sais me taire, et t’écoute parler, je me trompe de direction car alors je confonds écouter et entendre. Et l’oreille pleine de tes grognements je néglige de toi l’essentiel : le silence dans ta parole. Ainsi c’est quand je prétends être le plus attentif à toi que j’en suis le plus loin.

Si je puis me taire enfin, et m’écouter ! Ecouter seulement ce vide me remplir ne serait-ce qu’un instant ne serait-ce qu’un peu, là s’offre une présence, là tu prends corps et substance et là, je peux t’entendre. Je peux entendre de toi l’essentiel.

                                                                                        

 

Ce n’est pas attraper

Ni même toucher

C’est plus doux,

Se laisser toucher.

 

Ce n’est pas dévorer

Pas même goûter

C’est plus subtil,

Comme s’abandonner à une saveur…

 

Communiquer ?

C’est le temps où côte à côte, le regard dans une même direction, nous pouvons fermer les yeux et voir.

Ensemble.

Comme le nez au milieu du visage

17 février 2010

L’affectif est le domaine qui me pose le plus souvent problème.

 

Autrement dit, l’affect t’affecte.

Plus qu’un infect calembour, c’est un sujet de méditation.

 

Haute définition

12 février 2010

Définir ?      

 

Pour moi définir et percevoir sont indissolublement liés. Définir est une règle du vivant. L’acte par lequel nous donnons forme et substance à une chose, ainsi qu’aux liens qui l’unissent à nous et à notre environnement. Incidemment, à travers ce lien c’est nous-mêmes que nous définissons.

Définir est une nécessité.

Définir, est une folie.

L’un ne va pas sans l’autre.